Le 6 mai 2025, un fait divers étonnant a secoué le Costa Rica : un chat noir et blanc a été intercepté alors qu’il tentait d’introduire plus de 300 grammes de drogue dans une prison de haute sécurité. Ce félin, rapidement surnommé “Narcomichi”, “NarcoChat” ou encore “Pablo Escochat”, portait les stupéfiants fixés avec du ruban adhésif sur ses flancs. Voici les dessous d’une affaire aussi troublante que fascinante.
Comment un chat est devenu passeur de drogue
Un comportement suspect dans la “zone verte”
Les agents pénitentiaires de Pococí, dans la province de Limón, ont repéré un chat au comportement étrange. Il se déplaçait difficilement sur une branche, gêné par une grosseur sur son flanc.
Une inspection qui révèle l’impensable
Le chat transportait 235,65 grammes de marijuana et 67,76 grammes de crack, soigneusement emballés et scotchés à son corps. Une cargaison de plus de 300 grammes au total.
Des animaux de plus en plus utilisés pour le trafic
Un phénomène déjà connu au Costa Rica
Depuis 2015, au moins 7 cas similaires ont été recensés dans le pays, impliquant des chats et même un pigeon. En 2019, un chat avait déjà introduit de la marijuana et des téléphones dans une autre prison.
L’inventivité des trafiquants
Face à des contrôles humains renforcés, les trafiquants exploitent l’innocence apparente des animaux pour détourner la surveillance. Ces mules à poils deviennent malgré elles des complices.
Le bilan chiffré de l’opération
Élément saisi | Quantité exacte |
Marijuana | 235,65 g |
Crack | 67,76 g |
Total | 303,41 g |
Une saisie significative
Cette interception a permis d’éviter l’introduction de drogues à l’intérieur de la prison, une victoire majeure pour les autorités pénitentiaires.
Un matériel de conditionnement aussi retrouvé
En plus de la drogue, les agents ont découvert du papier d’emballage utilisé pour dissimuler les substances, preuve d’une organisation logistique structurée.
Que risquent les trafiquants qui utilisent des animaux ?
Une enquête toujours en cours
Les autorités cherchent à identifier les personnes ayant entraîné ou utilisé le chat. L’animal a été confié au Service national de santé animale (Senasa).
Une stratégie jugée cruelle et dangereuse
L’utilisation d’un animal dans un réseau de stupéfiants peut relever d’actes de cruauté et faire l’objet de poursuites pénales aggravées dans de nombreux pays.
Des exemples similaires à travers le monde
Le cas du “narcopigeon”
En 2015, un pigeon a été capturé dans la même prison costaricaine, transportant de petites quantités de drogue et des puces électroniques.
D’autres tentatives dans des pays voisins
Des cas semblables ont été signalés au Brésil, en Colombie ou encore au Mexique, utilisant des chats, des chiens et même des drones.
Que devient “Pablo Escochat” après sa capture ?
Prise en charge vétérinaire
Le chat a été transporté dans une clinique vétérinaire pour un examen complet. Son état de santé était stable mais il a été interdit de séjour aux abords des prisons.
Un symbole viral sur les réseaux sociaux
Les surnoms “Narcomichi”, “Pablo Escochat” ou encore “Narcochaton” ont inondé les réseaux. Le chat est devenu une figure virale, soulignant l’absurdité et la gravité de la situation.
Les mesures prises par les autorités costaricaines
Renforcement des dispositifs de sécurité
Des formations spécifiques ont été mises en place pour le personnel pénitentiaire, ainsi que des technologies de détection d’animaux aux abords des prisons.
Un plan national de prévention
Le ministère de la Justice et de la Paix renforce ses campagnes de sensibilisation contre le trafic animalier et appelle à la vigilance citoyenne.
Les faits marquants de l’affaire “Narcomichi”
- 📍 Lieu : Prison de Pococí, Costa Rica
- 📅 Date : 6 mai 2025
- 🐈 Animal : Chat noir et blanc
- 💼 Contenu : 235,65 g de marijuana + 67,76 g de crack
- 🚨 Conséquences : Saisie, enquête ouverte, surveillance renforcée
- 🏥 Statut du chat : Soigné par Senasa, retiré de la zone pénitentiaire
🌐 Réactions : Buzz mondial sur les réseaux sociaux
Quand la réalité dépasse la fiction
L’affaire de “NarcoChat” nous montre jusqu’où peuvent aller les trafiquants pour contourner la loi. Derrière l’ironie des surnoms, c’est un véritable enjeu sécuritaire et éthique qui se joue. Si les animaux deviennent des instruments du crime, c’est à la société de réagir, de surveiller et de protéger, non seulement les humains, mais aussi ces êtres vivants utilisés à leur insu.
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