Le chat fait partie des deux espèces les plus domestiquées en France, si ce n’est dans le monde, en égalité avec les chiens. Autonomes et attachants, ils font partie de nombreux foyers français.
Adopter un animal, qu’il soit autonome ou non, n’est pas un geste à prendre à la légère. Il faut garder à l’esprit que vous prenez la responsabilité d’accueillir un être vivant chez vous, qui présente des besoins particuliers et donc du temps comme de l’attention.
Chez les chats, l’alimentation joue un rôle clé dans leur état de santé général. En effet, il est important de leur fournir une alimentation adaptée et complète pour leur permettre de développer un bon système immunitaire. Plus encore, une alimentation équilibrée est nécessaire pour que les os et les muscles se développent correctement.
Chaque race de chat est différente et présente donc des besoins nutritionnels différents. Au programme d’aujourd’hui, découvrez la race du British Shorthair et les spécificités de son alimentation.
Le British Shorthair : Présentation de la race et du profil
Comme son nom le laisse deviner, le British Shorthair est un chat d’origine anglaise. Réputée pour avoir un comportement calme et équilibrée, cette race de chat est idéale pour un mode de vie en intérieur. L’espérance de vie du British Shorthair est d’environ 11 ans.
C’est une race qui plaît beaucoup aux familles et aux jeunes couples de par son aspect physique. En effet, sa tête ronde et son pelage aussi doux qu’une peluche lui donne une apparence plus qu’adorable. Difficile d’y résister ! En plus d’être particulièrement doux, le court pelage du British Shorthair est simple à entretenir (contrairement au chat Persan, au Main Coon ou au chat Norvégien). On peut le dire, c’est un chat qu’on a envie de câliner !
Le British Shorthair est un animal de compagnie idéal. Calme, il apprécie la compagnie des humains et est très attaché à son maitre (comme les chats Siamois) mais sans que cela ne soit poussé à l’extrême et qu’il devienne trop collant (comme les Sacré de Birmanie) . Ainsi, ils peuvent vivre en appartement sans aucun problème. Mais attention, ce n’est pas parce qu’il a la réputation d’être un chat calme qu’il n’en a pas pour autant besoin d’activité physique ! Quelle que soit la race de votre ami à quatre pattes, il est important de le stimuler, de l’occuper et de jouer avec lui régulièrement.
La croissance de cette race de chats est plutôt lente. En général, il faut compter environ trois années complètes avant qu’il n’atteigne sa taille adulte. De taille plutôt imposante une fois l’âge adulte atteint, le British Shorthair peut peser jusqu’à 5 kilos pour les femelles et jusqu’à 10 kilos pour les spécimens mâles.
Les chats de cette race peuvent être de différents coloris :
- Colorpoint : seules les pointes du corps, c’est-à-dire le visage, les pattes, la queue et les oreilles, sont teintées des couleurs basiques.
- Tabby : le chat peut être mackerel, classic, spotted, ticked, ou blotched
- Chinchilla : un huitième du pelage est d’une couleur foncée tandis que le reste est argenté.
- Tortie : cette couleur est également connue sous l’appellation “écaille de tortue”, c’est-à-dire de 3 couleurs différentes.
Le British Shorthair est une race de chat qui présente une corpulence plutôt imposante. Ainsi, son corps a tendance à peser sur ses os et ses articulations. Il n’est donc pas rare qu’un British Shorthair présente des complications au niveau de son squelette, c’est-à-dire des maladies articulaires.
En plus de ce type de problème, le British Shorthair peut aussi souffrir de pathologies cardiaques. Par exemple, votre chat sera susceptible de présenter de la cardiomyopathie hypertrophique et de l’hémophilie B, une maladie du sang qui atteint souvent cette race de chat. Votre animal de compagnie pourra aussi faire l’objet de polykystose rénale, ou encore de kystes rénaux héréditaires.
Les kystes rénaux héréditaires présentent malheureusement une transmission dominante. Cela veut dire qu’un British Shorthair a de fortes chances de transmettre cette maladie à sa descendance s’il en a lui-même souffert.
Pour vérifier l’état de santé de votre petit carnivore, il est recommandé de consulter un vétérinaire à partir de sa dixième semaine de vie pour réaliser un examen radiologique. Ce dernier peut permettre de vérifier si votre matou est prédisposé à ce genre de maladies ou non.